30 novembre

Aujourd’hui, direction la Pologne et Malte.

La Pologne avec Andrzejki (les festivités d’André).
Et Malte avec la plantation du millet qu’on fait pousser dans le noir pour avoir la barbe du Père Noël (on verra si le lieu choisi est assez sombre).

Donc, le midi, c’était kluski (des « boulettes » de pomme de terre polonaises. Pas de photo, on a été trop gourmand !) et le soir, kusku (de la soupe à base de fèves, petits pois et pâtes) et du pain « fitra » dont on se sert pour faire des sandwich/pizza.

28 novembre

Direction l’Ukraine, avec une tradition de Noël qui ne les a pas emballés du tout du tout…

Là bas, on accroche dans le sapin des déco en forme de toile d’araignée (conte en en fin d’article)

Nous avons dégusté de la guzul banosh, de la polenta aux champignons et au fromage (les enfants qui ne connaissent quasi que la polenta solide on trouve ça bizarre d’avoir de la polenta molle comme ça. Bon, mais bizarre! »)

On a aussi eu nos deux premiers santons de la crèche, l’âne et le boeuf.

En Ukraine le soir de Noël les animaux ont double ration de nourriture et le repas est sans viande, en mémoire des animaux qui ont réchauffé Jésus dans la crèche.

Conte Ukrainien :
Il était une fois une veuve très pauvre qui vivait avec son jeune fils dans une vieille maison. Ils ne pouvaient pas s’offrir un sapin malgré les fêtes qui approchaient. Cependant, un jour, un miracle se produisit. La branche d’un arbre voisin se décrocha et vint se planter à côté de la petite maison. Cette branche ici posée ressemblait à un sapin ! Tout heureux, le jeune garçon supplia sa mère de le décorer. Cette dernière refusa à contrecœur. Le soir de Noël, le petit sapin resta ainsi sans boules et guirlandes.

Pris de pitié pour le petit garçon, les araignées demeurant dans la modeste maison recouvrirent le sapin de toiles pendant la nuit. En se réveillant et voyant le sapin recouvert d’une soie majestueuse, le petit garçon passa le plus merveilleux des Noëls.

27 novembre

Journée ultra chargée pour nous, où s’est enchaîné un RV orthodontiste, un forum des métiers, l’AG de l’école de musique (qui a fini à 13h), l’atelier cordes (débutant à 13h30…), le caté et la messe en famille et surtout, l’anniversaire de Christophe !

La meilleure photo avec Rémi prêt à manger les Paris-Brest !


Au milieu de tout ça, nous avons pu ouvrir la case du jour et partir en Autriche et au Liechtenstein avec comme activité de faire notre couronne de l’Avent (on a triché, on a fait ça le lendemain !)

Au menu, spaetzle au fromage « käsknöpfe » et « lebkuchen » (petits pains d’épices)

lebkuchen
käsknöpfe
La couronne date de l’an dernier, mais elle lui va tellement bien !
Couronne de Clémence
Couronne d’Agathe, Félix et Rémi

Calendrier de l’Avent

Le calendrier de l’Avent du monde ayant été très apprécié (« est-ce que cette année on pourrait rajouter encore des choses à coller sur la carte du monde ? » « C’était trop bien de manger des repas d’autres pays tous les jours »…), cette année je me suis lancée dans le calendrier de l’Avent de l’Europe.
Au « menu », découverte des traditions d’Europe, des spécialités culinaires, mais aussi une occasion de découvrir plein de choses sur les différents pays, d’avoir des idées lecture, de découvrir les personnages célèbres et les lieux qui valent le détour, des activités, de regarder des vidéos et d’écouter de la musique…

Le calendrier a donc commencé le 15 novembre. Oui, c’est tôt, mais c’est de la faute des néerlandais. Leur saint Nicolas part d’Espagne pour arriver en bateau chez eux à cette période.
On peut même suivre ses aventures sur sa chaîne de télé (et jouer, et écouter les chants de Noël en Néerlandais… je n’en peux plus !)
Traditionnellement, il est accompagné de Pierre le noir un esclave… Bon, ça craint un peu du boudin que St Nicolas ait un esclave, du coup, maintenant il y a plein de Pierre et de Pierrette qui sont juste « sales », un peu à la manière du père Fouettard avec le charbon.



Cette année, nous avons une carte de l’Europe avec la pièce du pays a ajouter chaque jour.
On est assez fans des puzzles magnétiques, l’occasion d’en avoir un de plus !

Au menu, c’était des petits sandwichs (Kleine Broodjes) et des pepernoten (biscuits aux épices).

Et surtout, nous avons fait le tirage au sort pour les surprises.
Le principe, faire un cadeau à la personne tirée au sort et lui faire un emballage rappelant sa passion. On va s’amuser un moment 😉

Et pour finir… ce qui a le plus amusé les plus jeunes : Les mots doux.
La langue néerlandaise est aussi celle des amoureux. Voici trois petits surnoms courants pour nommer l’être aimé : scheetje (petit pet), poepje (petit caca) ou drolletje (petite crotte).

Prochaine ouverture d’enveloppe, le 27 novembre, pour l’anniversaire de Christophe. Et cette fois-ci, on démarrera vraiment 😉

WE en yourte

Le 18 avril 2020, nous devions partir en WE en amoureux… Forcément, ce jour là, nous n’avons pas pu y aller, nous étions en plein confinement.

il a fallu trouver une autre date où notre nounou était dispo (nos nounous en fait ! Merci Maryline et Stéphane).

Après une réunion de bureau de l’école de musique, un RV orthodontiste, nous avons pu partir pour un peu plus de 24h rien que tous les deux.


4 ans

Rémi a eu 4 ans !

Pour l’occasion, les copains sont venus le fêter à la maison et ils ont même eu une chasse au trésor préparé par les filles.
Et comme l’une des invités était cas contact, il a pu le fêter 2 fois !

Pas de photo du gâteau d’anniversaire, le profiteroles ont été mangées trop vite 😉

Fatigue maternelle

La fin de l’année scolaire avait été compliquée, les vacances épuisantes et non reposantes et la rentrée, ben c’est la rentrée…
Plusieurs mois que j’étais fatiguée du manque permanent de reconnaissance du travail effectué à la maison, de devoir chaque jour gérer les repas et d’avoir des enfants qui disent « j’aime pas » sans même goûter, de devoir faire des lessives en urgence, car « j’ai pas mes vêtements pour le sport » juste parce que personne ne s’est posé la question de gérer les lessives, d’avoir des ados enfermés dans leurs grottes qui ne viennent que pour les repas et ne participent plus à la vie de la famille, etc.

La gestion des enfants pas bien, des devoirs, des AR à droite à gauche, parce qu’il y a des choses qui ont été oubliées, des RV médicaux à prendre pour avant hier, les mercredis dehors toute la journée pour la musique, etc.
En clair, un gros gros ras-le-bol et une fatigue énorme.

Un dimanche soir, le coup de grâce, en allant dans la chambre des petits, j’ai découvert les vêtements propres et pliés, sous un pied de lit.
Ce soir là, j’ai décidé de faire la grève totale. Plus de lessives, plus de ménage, plus de repas.
Un peu dur pour Félix le lundi midi quand il a dû préparer le repas pour Rémi et lui en rentrant de l’école…
Bizarrement, mon travail invisible a fini par se voir puisque plus rien n’était fait, mais j’avais bien prévu de ne rien faire tant que je n’aurai pas eu d’excuses de la part des enfants et une vraie prise de conscience que je n’étais pas leur esclave.

Le mercredi soir, après 7h à Charlieu, retour à la maison pour enfin me poser et là, Christophe m’attendait sur le perron avec une valise à la main.
Il m’avait réservé une chambre d’hôte avec le repas du soir pour que je puisse me reposer.
J’ai donc passé quelques heures seule, j’ai pu finir mon livre et prendre le repas avec des adultes sans avoir d’enfants pour nous interrompre.
C’était reposant !

Et en plus, l’établissement est rempli de livres 😀
J’ai même trouvé « Le rouge et le noir », le livre qui a pourri les vacances de Théodore (et que je ne suis jamais arrivée à finir).

Depuis, il y a un léger mieux. Ce n’est pas encore parfait, mais le risque de grève totale est là, si les choses ne s’améliorent pas, et maintenant, ils savent que je suis capable de le faire !