Suite à l’épisode avec le personnel administratif de l’hôpital chargé de l’état civil, j’ai écrit une lettre au directeur de l’hôpital (avec copie à des représentants d’usagers), pour lui rapporter l’incident et lui demander de faire en sorte que son personnel soit sensibilisé au deuil périnatal pour que de telles remarques n’aient plus lieu.

Aujourd’hui, le téléphone à sonné et j’ai eu la surprise d’avoir au bout du fil le directeur par intérim de l’hôpital de Gleizé qui m’a dit que venant de prendre connaissance de ma lettre, il avait tenu à m’appeler avant même qu’elle suive la procédure habituelle (je devrais donc recevoir un courrier dans quelque temps).
Il m’a présenté des excuses au nom de l’hôpital et m’a dit que ce qu’il s’était passé n’était pas digne de l’hôpital et qu’il ferait en sorte que le personnel administratif soit formé afin de ne pas répéter l’incident.

Beaucoup d’émotion de mon côté de découvrir un humain derrière une administration, de voir que mon courrier a été lu et a touché la personne en face et un sentiment de devoir accompli, puisque les choses vont bouger et permettront, je l’espère, qu’aucun autre parent endeuillé n’ait à vivre ça.