Beaucoup de retard cette année pour tondre notre mouton, mais beaucoup de retard chez tout le monde à cause du mauvais temps (il faut que la laine soit sèche pour qu’elle puisse être tondue).
Grâce à la ferme d’où sont issus nos moutons, nous avons trouvé quelqu’un pour les tondre (et m’éviter de le faire à la main comme l’an passé… Ouf !).
Bien galère, car Polynectar n’avait jamais été tondu.
On a découvert que l’expression « têtu comme un âne » pouvait se remplacer par « têtu comme un Ouessant ». Il nous a fait un refus d’avancer, en se couchant par terre. Résultat, un tirant sur les cornes, un poussant le derrière… Encore un grand moment !
Moment drôle quand une fois la tonte faite, Salicorne n’a pas suivi son frère pour retourner au pré. Elle est restée près de la toison. Nous avons dû la forcer à aller dans le pré et elle a mis un moment à reconnaître son frère.
Celle qui est venue tondre nous disait que quand elle tondait des brebis ayant des agneaux, les agneaux restaient vers la toison et ne reconnaissaient pas leur mère.